La zone critique carbonatée ou karstique est caractérisée par une zone non saturée importante (jusqu'à plusieurs centaines de mètres), une forte hétérogénéité et un fonctionnement hydrogéologique non-linéaire. Ces caractéristiques imposent des observations différentes et originales.
L'Observatoire du Larzac, sous influence climatique méditerranéenne et océanique, s'est construit en proposant des approches géophysiques originales, intégrantes et novatrices de la zone critique carbonatée – karstique. Comme le plupart des régions méditerranéennes, la zone critique du Larzac est ressource – eau – limitée. Les approches géophysiques mises en œuvres sont donc orientées vers la documentation et la compréhension des processus hydrodynamiques à différentes échelles de temps.
A grande échelle temporelle, la géophysique, la géomorphologie et la micro-biologie sont mises en œuvre afin de décrire les processus de karstification, d'altération, d'érosion et de déformation. A l'échelle saisonnière ou intra-annuelle, la géophysique (gravimétrie, sismologie, ERT, déformation), la géochimie, l'écophysiologie tentent de documenter les différents compartiments du cycle de l'eau.
L'objectif de cette présentation sous forme de poster est, à l'aide d'exemples concrets, de discuter les approches mises en œuvres depuis plus de 10 ans à l'observatoire du Larzac, leurs limites et les synergies : in fine, est il possible de construire un système d'observation de la zone critique carbonatée karstique ?