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Excursions scientifiques > Thème 1 - Excursion n°2 : Le séisme du Teil sur le réseau de failles des Cévennes : quelles conséquences sur notre connaissance de l’aléa sismique en France et en domaine intraplaque.THEME 1 : Structures des zones de failles - Tectonique active - Sismicité - Paléosismologie - Aléas - Géodésie 2 excursions sont proposées dans ce thème.
Lieu : Cévennes Date : Mardi 28 Octobre 2025 Animateur : Stéphane Baize (IRSN)
Le 11 novembre 2019, un séisme de magnitude 5 a frappé le village du Teil et ses environs, dans la vallée du Rhône, en Ardèche, générant une rupture de la surface du sol, et de nombreux dégâts aux bâtiments sur les communes en zone épicentrale. Ce séisme, en termes de magnitude (entre 4 et 5) et profondeur (moins de 5 km), entre dans les caractéristiques de la sismicité régionale. Toutefois, l’occurrence de l’événement sur une faille dont l’activité n’était pas connue (la faille de la Rouvière), avec une rupture de surface, un phénomène très rare en France, défie notre connaissance des failles régionales et l’évaluation de l’aléa sismique qui en découle : un large programme de tranchées paléosismologiques a été mené pour comprendre l’activité passée du système de failles. Par ailleurs, des questions sur la part relative des processus à l’origine de son déclenchement ont été posées : tectonique, influence anthropique, phénomènes climatiques. Tous ces questionnements se posent pour les zones de failles anciennes en France métropolitaine, mais aussi ailleurs dans le monde, dans les régions intraplaques similaires caractérisées par un fort héritage structural et un très faible taux de déformation. L’objectif de cette excursion est d’aller visiter la zone épicentrale du séisme du Teil, où l’on peut encore observer certains effets et marqueurs de la déformation de surface associés au tremblement de terre, et également de visiter certains sites de tranchées paléosismologiques où des preuves de ruptures de surface anciennes associées à des paléoséismes ont été dégagées. Alors que l’aléa « rupture de surface » associé à des séismes était jusqu'à présent négligé, en France, les nouvelles données acquises montrent que ce phénomène existe et que les données paléosismologiques contribuent à améliorer les modèles d’évaluation de l’aléa sismique, en particulier en France métropolitaine.
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