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Permien et géopatrimoine en région Sud, apports de la recherche à la connaissance de la géodiversité et à la conservation des géosites, l'exemple du projet de géoparc "Socle de Provence"
Romain Garrouste  1, 2, *@  , André Nel  3@  , Mathieu Boderau  2  , Antoine Logghe  4  , Jean-Sébastien Steyer  4  
1 : Laboratoire de Photonique 2D/3D et biomimétisme
Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité, UMR 7205 ISYEB MNHN
2 : Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité
Museum National d'Histoire Naturelle, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Sorbonne Université, Centre National de la Recherche Scientifique, Université des Antilles
3 : Muséum National d'Histoire Naturelle  (MNHN)
ISYEB UMR7205, Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN)
57 rue Cuvier, CP 50, F-75005 Paris, France -  France
4 : Centre de Recherche en Paléontologie - Paris
Museum National d'Histoire Naturelle : USM203, Sorbonne Université, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR7207, Museum National d'Histoire Naturelle, Centre National de la Recherche Scientifique, Sorbonne Université
* : Auteur correspondant

 

La connaissance des faunes terrestres permiennes (-300 à -252 Ma) est cruciale pour appréhender l'ampleur et les mécanismes de la crise majeure du Permien/Trias. Dans la région Sud, le Permien continental est représenté dans le Var par les falaises de Saint Mandrier et du Pradet, plages de Carqueiranne, plaine du Centre-Var, rocher de Roquebrune, massifs de l'Estérel et dans les Alpes Maritimes par le Dôme de Barrot, vallées du Cians et de Daluis, vallée des Merveilles et Mont Bégo (Mercantour). Ces territoires ont une signature géologique et paysagère forte. Récemment la plupart de ces territoires ont donné des témoignages paléontologiques originaux et inédits, en cours d'étude, renforçant leurs apports scientifiques et patrimoniaux. Pistes de reptiles et d'amphibiens, arthropodes et insectes fossiles, dont plusieurs fossiles-clés, fossiles de Temnospondyles et de plantes, paléolacs et stromatolithes, défraient la chronique et viennent enrichir la connaissance de cette période et des lignées animales, comme l'évolution de plusieurs ordres d'insectes. Parmi ces sites, les terres rouges de Gonfaron et la plaine des Maures, sont remarquables et confèrent un intérêt international à ce patrimoine. Associé au patrimoine géologique du Massif des Maures et de l'Estérel, ces sites exceptionnels permettent d‘envisager la reconnaissance internationale à travers la démarche de labellisation UNESCO Géoparc, à laquelle le territoire est candidat (projet « Socle de Provence ») en tant que véritable témoin du démantèlement varisque à la fin du Paléozoïque.

Nous présenterons les principales avancées de la recherche et les projets destinés à améliorer les connaissances paléontologiques de ces territoires, ainsi que ceux de mise en valeur et de conservation des géosites, en relation avec les aires protégées de ce territoire, dont la Réserve Naturelle Nationale de la Plaine des Maures



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